les contraintes environnementales

Vous avez certainement entendu parler de bactéries E. colis, de norovirus, de toxines ou de dinophysis…

Il s’agit à chaque fois, de pollutions. Certaines, un peu d’origine humaine et d’autres, complètement naturelles. Dans tous les cas, la consommation de coquillages infectés peut nous rendre plus ou moins malade en fonction des sensibilités de chacun.

Nous allons vous expliquer les différentes pollutions qui nous concernent au niveau de l’élevage des huîtres :

• ESCHERICHIA COLI: c’est la plus connue et la plus récurrente des bactéries. On en trouve partout : fientes d’oiseaux, déjections de lapins ou stations d’épuration qui débordent…
  Cette bactérie peut nous provoquer des maux de ventre et des petites diarrhées. Elle est à l’origine de fermetures sur les gisements de coquillages (La Bernerie en Retz, le Gois…). Un passage de quelques heures en bassin suffit pour l’éliminer.
• DINOPHYSIS: c’est un phytoplancton toxique qui se développe au large et qui ne se rapproche qu’à quelques kilomètres des côtes qu’au début du printemps. Les effets se rapprochent à ceux de la bactérie E.Colis. Plus récemment, une phytotoxine du même type que le dinophysis nous a contraint de fermer quelques jours (« PSEUDO-NITZSCHIA »). Des contrôles sont réalisés très régulièrement par les services de l’état (IFREMER). La réouverture des zones concernées n’est effective qu’après 2 bons résultats d’analyse consécutifs.
• NOROVIRUS: c’est la nouvelle pollution « à la mode ». Cette dernière est d’origine humaine. En effet, lors des épidémies de gastro-entérite, notre corps rejette, par les selles, des toxines ou virus appelés « NOROVIRUS ». Il reste actif dans l’eau de mer jusqu’à 28 jours maximum.